Atelier "Connecting Practice" | 7-8 février 2019
Les 7 et 8 février 2019 s'est tenu un atelier pour la troisième phase du projet "Connecting Practice" initié par l'ICOMOS et l'UICN avec le soutien du Fonds Christensen, au siège de l'ICOMOS près de Paris. Le projet "Connecting Practice" est une initiative visant à explorer, à apprendre et créer de nouvelles méthodes de reconnaissance et de renforcement du caractère interconnecté des valeurs naturelles, culturelles et sociales des sites du patrimoine mondial. Après les deux premières phases fructueuses de "Connecting Practice", la troisième phase continue d'explorer et de mettre en œuvre les leçons apprises dans des interventions pratiques et de nouveaux mécanismes pour obtenir des résultats positifs pour les pratiques agricoles et bioculturelles.
L'un des objectifs particuliers de la phase III est d'établir de nouveaux partenariats, plus solides, avec divers organismes afin d'améliorer la compréhension mutuelle et la collaboration. Le projet permet à l'UICN, à l'ICOMOS et à leurs partenaires de tester des idées susceptibles d'influencer un changement dans les dispositifs conceptuels et pratiques pour la prise en compte de la culture et de la nature dans la Convention du patrimoine mondial et au-delà, mais aussi afin d'aider à définir des stratégies capables de traduire la théorie en pratique sur un site donné.
La phase III se concentre spécifiquement sur les paysages présentant des valeurs bioculturelles importantes (agriculture, pêche, cueillette de mollusques, etc.) et identifie trois questions principales sur lesquelles se sont penchés les participants à l'atelier :
- Comment mieux comprendre le système socio-écologico-culturel du bien ?
- Comment soutenir/renforcer sa résilience ?
- Comment intégrer l'apprentissage dans de meilleurs systèmes de gestion ?
La phase III met en œuvre des activités consultatives conjointes sur le terrain dans quatre paysages terrestres et marins comportant des systèmes agricoles traditionnels et des pratiques bioculturelles définies. Les partenaires du projet collaboreront directement avec les autorités de gestion locales pour évaluer les valeurs culturelles et naturelles des sites, comprendre les cadres de gestion traditionnels, étudier l'évolution dynamique des pratiques bioculturelles et examiner les niveaux de changement de site acceptables.
Si les travaux entrepris au cours de cette phase profiteront aux sites sélectionnés pour les études de cas et à leurs communautés, ils contribueront également à l'élaboration de cadres et de stratégies plus performantes applicables à un plus large éventail de sites du patrimoine mondial, à combler les lacunes de la Liste du patrimoine mondial (où ces paysages culturels vivants sont relativement moins bien représentés) et à contribuer au dialogue sur le patrimoine mondial dans les réseaux professionnels des diverses organisations concernées.
Les participants à l'atelier, 7-8 février 2019, Charenton-le-Pont, France © ICOMOS