Documenter les sites syriens en danger : rapport final du Projet Anqa
L'ICOMOS vient de publier son rapport final sur le Projet Anqa. Le projet Anqa, qui signifie "Phoenix" en arabe, a pour but de préserver les sites culturels syriens menacés en les digitalisant grâce à des technologies de pointe. Il a ainsi permis la création d'une plateforme en ligne qui comprend des visites virtuelles de sept sites en danger avec des données complètes sur les sites.
Le Projet Anqa est une initiative conjointe d'ICOMOS, du centre de recherche Carleton Immersive Media Studio de l'Université de Carleton, de CyArk (une organisation internationale à but non lucratif) et de l'Institut pour la préservation du patrimoine culturel de l'Université de Yale (IPCH).
Le projet a débuté en 2015 en réponse à la perte catastrophique du patrimoine culturel au Moyen-Orient. Il est financé par le Fonds Arcadia, un fonds britannique de contributions dont la mission est de protéger la culture et la nature menacées.
Le projet a débuté en Syrie, en partenariat avec la Direction générale des antiquités et des musées (DGAM), et a documenté sept sites situés à Damas, qui illustrent la diversité architecturale des bâtiments historiques de la ville antique. Le projet cherche également à développer les compétences dans la région syrienne, à promouvoir le transfert de connaissances et à créer des unités d'inventaire architecturales permanentes.
Lire le rapport en version française ou anglaise
Voir aussi :
Mise en ligne du site internet Projet Anqa
Page de la plateforme du Projet Anqa
Photo : Khan As'ad Pasha, Damas, Syrie © Samir Abdulac